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La vie rêvée des anges
17 avril 2008

Mon univers

« In my world », il y a un beau gars musclé, du chocolat, des copines déjantées, des histoires drôles et des lettres gravées. Les mots qu’il m’a susurré, la tête sur l’oreiller. Les paroles dites ou écrites par une amie sincère. Les phrases maladroites de ma nièce, le regard plein de joie et la tête remplie d’étoiles. Comme le célèbre: « C’est pas rave tatie… » Alors qu’une bouteille d’eau se vidait sur mon carrelage.

caro Il y a ces vieilles photographies, numérisées et (re)placées au premier plan dans mon cœur et dans ma vie. Souvenirs d’enfance, souvenir du temps où les quatre frères et sœurs étaient unis et réunis.

Et surtout dans ma vie, il y a mes petits ennuis que je transforme en catastrophe. Des désagréments insignifiants qui, sur l’instant, sont pour moi aussi effroyables que le serait l’effondrement de la bourse de Tokyo.

Exemples :

  • Je n’ai rien à me mettre alors que je suis déjà en retard et qu’une soirée en boîte est prévue, ou bien un rendez-vous anodin. 2. Quand j’ai rien à me mettre quel que soit l’endroit, c’est déprimant.

  • Je n’arrive pas à me coiffer. J’ai essayé de les lisser, gonfler, plaquer, attacher mais rien à faire, j’ai toujours une sale tête.

  • Je découvre au réveil un énorme bouton que les dix couches de fond de teint, poudre et autres pâtes verdâtres n’ont pas réussi à dissimuler.

  • Je me réveille en retard, je n’ai que dix minutes pour me doucher, coiffer, maquiller et il est impossible que je rate le premier cours ou que j’arrive après 9h00 pétante. J’arrive donc en cours maquillée comme bozo le clown et habillée comme un sac : la journée qui suit est en général mémorable.

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Sinon, il y a dans ma petite tête, tout un tas de contradictions

Autoportrait

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Ce qui est complexe, c’est que je suis souvent perplexe. Je suis une incarnation vivante du PARADOXE. J’aime le luxe, mais vote à gauche. J’aime les dorures, mais méprise le superficiel. Je suis gourmande, mais rêve de minceur. Je veux beaucoup sans en faire trop ! Je veux apprendre et mûrir mais sans attendre. Je suis bien trop impatiente. Je méprise plus que je n’aime les citoyens qui m’entourent mais je conspue l’intolérance. Je ne tolère, ni ne comprends qu’on puisse encore croire aujourd’hui, que la politique ne sert à rien. Et qu’un seul Homme ne changera rien.

Avide de convictions !

Quand je vois les images de 68, qui commencent à déferler sur nos petits écrans. Quand je lis les propos de ces gens qui se sont battus, qui y ont cru, je rêve de voir cet élan, cette volonté envahir l’humanité. Il faut se battre, il faut abattre. Les préjugés et les idées préfabriquées. Pour ne pas se laisser salir et envahir par ces gens intolérants et réducteurs qui pensent que tout est joué. Qu’il faut subir et non agir. Imaginez, un instant que les grands Hommes qui ont changé la face du monde qui ont bousculé les mentalités se soient résignés. Les femmes seraient encore des objets, les noirs des esclaves, et les travailleurs trimeraient chaque jour, sans une once de respect. Merci à toutes ces femmes, à tous ces hommes qui ont cru en leurs idées et se sont battus. Il en existe encore aujourd’hui. Bien évidemment, certains ont encore des convictions et agissent pour que le monde soit meilleur. Heureusement…

manifestation

Pas encore militante. Pas encore engagée mais bien décidé à le devenir! Oui, comme vous l’aurez compris, je pense beaucoup, je veux faire tant, mais je ne me suis pas encore lancée. Mais attention, cela ne serait tarder !

Ce qui me bloque, c’est mon indécision...

Je me demande ce qui me plait réellement. Ce qui me déplait le plus, en fait ! Il est vrai que parfois, mes choix se font sans peine. Mais en général, c’est loin d’être le cas.
En ce moment de toute façon, je n’ai pas d’innombrables décisions à prendre. Je suis en vacances. Je ne fais rien de mes journées à part surfer, tapoter sur mon clavier des ébauches d’articles et profiter du temps qui passe. Oui, je vis sur la côte d’azur, l’endroit où le soleil brille en continu. Mais pour moi, c’est plus nuageux que ciel bleu. À l’instant même, de petites gouttes d’eau ruissellent sur la porte vitrée. Beau temps pour les grenouilles, mauvais pour les touristes printaniers. Et puis pour moi, et bien ce n’est qu’une excuse supplémentaire pour rester bien au chaud sous la couette.
Alors je pense, et je repense. Je me demande de quelle manière vais-je bientôt transformer ma vie ?

Et demain ?

Le calendrier à venir est simple et concis : deux semaines de cours, de rien du tout, une semaine de galère, de partiel, puis la décision finale. La sentence qui va tomber telle une lame aiguisée prête à trancher ma gorge en deux, prête à déchirer d’un trait mes rêves et mes espérances... Cet instant mélodramatique est là pour annoncer que dans quelques semaines, quelques ridicules semaines, je vais savoir si oui ou non, je vais être diplômé.

D’une piètre école, certes, mais d’une école tout de même...

Donc dans quelque temps, je vais clore mon cursus. Dans quelque temps, je vais être dans le floue le plus total. Dans une mélasse encore plus compacte que celle, dans laquelle j’évolue à présent. « Que vais-je faire ensuite ? » C’est une question que je tourne et retourne dans tous les sens sans savoir ce qui est bien ou nul. Sans savoir quoi faire. Sans savoir quoi décider.

Complexité. Dure réalité.

Dans mon monde, je me trouve tiraillée entre rêve et réalité. Motivée par une singulière envie de réussite. J’ai tout au fond de moi, une multitude de désirs, de pensées, mais trop peu de projets concrets. J’ai l’impression de n’avoir qu’un unique sujet de discussion : l’avenir. Plus qu’une impression, c’est une réalité. L’explication est toute simple. Je ne parle que de ça, car je ne pense qu’à ça. Alors faisons une pause. Au lieu de parler de réalité, entrons dans un univers de futilité…

Mon ordinateur, aliénateur

Oui, depuis que j’ai reçu l’objet en question, depuis que mon regard s’est posé sur l’engin, je crois que mon cerveau s’est bloqué en mode : obnubilé. Par tous ce qu’il me permet de faire. Par sa rapidité, son esthétique et tout le reste. J’ai, depuis, franchi différentes étapes : découverte, familiarisation, rectification et…Aliénation ! Je suis en plein dedans. J’ai l’impression d’être une sorte d’animal hybride. Mélange de gamine fascinée par son nouveau jouet ou mère désespérée dès l’instant où son bébé lui est retiré. Oui, les mots sont forts. Mais les sentiments le sont tout autant ! à la lecture de ses lignes, je suppose que certains ressentiront de la pitié et se demanderont si ma vie n’est réellement pas pimentée par autre chose de plus palpitant qu’une machine. Et bien, détrompez-vous. Tout va bien pour moi, j’ai une vie sociale et amoureuse épanouie. C’est promis, je ne sacrifierai pas mon chéri contre une sacoche pour mon ordi. Je n’annulerai aucune soirée pour cause de téléchargements ou de mises à jour pressantes. Ça paraît fou mais c’est la dure réalité. Je suis accro ! Mais je ne suis pas une totale droguée aux nouvelles technologies proposées par la marque à la pomme croquée.

Mac addict

golden_apple_logoJ’ai, certes, franchi un pas décisif. J’ai quitté la communauté PC, au profit de Macintosh. Mon père ne s’en est toujours pas remis, mais moi, comme vous l’avez constaté, je le vis très bien. J’ai reçu comme tout nouveau membre de la confrérie, deux autocollants à l’effigie du fruit défendu. J’en ai collé un sur la sacoche, l’autre quelque part dans ma Twingo. J’ai tout d’abord pensé le coller à l’arrière, direct sur la carrosserie.
Puis, j’ai repensé au temps où je me disais en mon for intérieur : « ils sont ridicules ces gens qui collent leur pomme sur leur scooter ou leur voiture. Ils devraient se le graver sur le front qu’ils ont un mac, tant qu’ils y sont ! Quels prétentieux !»
Suite à cette réflexion personnelle, j’ai finalement opté pour le tableau de bord. Il est vrai que la pomme est toujours exposée aux yeux de tous, mais seulement à ceux de mes passagers. Vous me direz, quelle est la différence ? Et bien, elle est conséquente !
Comme je l’ai d’ores et déjà expliqué à mon cher et tendre : « Là elle n’est visible que de l’intérieur, si quelqu’un me fait une réflexion, c’est qu’il est dans ma voiture. Je pourrais donc lui répondre. Alors que si je l’a colle à l’extérieur, je ne pourrais répondre aux malotrus qui me jugeraient à la hâte, comme je le faisais jadis en pareil situation ».

Voilà, vous savez presque tout de moi. Et oui, avec tout ça, il y a des gens qui m’aiment et me côtoient sans embarras. Et un en particulier qui me supporte à longueur de journée sans rechigner : c’est mon adoré. Il faut dire que là, je dis le pire. Mais sinon je suis gentille, aimable en général, et je ne mords presque pas !

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