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La vie rêvée des anges
10 février 2009

Les wagons d’un train contre une toile blanche

Une bombe de peinture pour arme d’expression massive et quelques lettres inscrites en guise de signature. Depuis des décennies, les tagueurs posent leurs empreintes colorées sur les rames des trains et les façades des ruelles. Aujourd’hui le décor change, jusqu’au 1er mars, cinq des plus grands graffeurs new-yorkais troquent l’environnement urbain contre des toiles blanches et envahissent la galerie Helenbeck à Nice. L’exposition Whole in the wall dévoile des œuvres signées Blade, Crash, Quik, Sharp et Jonone réalisées entre les années 70 et la fin des années 2000. Une explosion de couleurs et de formes qui témoignent d’une soif de reconnaissance qui n’a cessé de se matérialiser à grands coups de peinture depuis 1971.
Plus qu’une révolte, un art ...
Cette année-là, un jeune homme de 17 ans inscrit « Taki  183 », son nom et le numéro de sa rue sur les vitres du métro. Il est rapidement imité, un véritable phénomène prend forme. Une révolution à laquelle vient très vite se greffer une forte volonté artistique. Les tagueurs transforment leurs inscriptions, les ornent de motifs, d’ombres, de reliefs et gomment ainsi la frontière qui séparait l’écrit du pictural. Les cinq artistes célébrés à la galerie azuréenne ont un style plus épuré qu’à leur début, des gestes plus précis, mais sont à jamais animés d’une même rage créatrice.

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Commentaires
M
J'aime bien vos billets et vos articles.<br /> Mis qui etes-vous donc, chère collègue.<br /> Hélas moi, ma carte de journaliste porte le numéro 24642 c'est vous dire...<br /> Bien à vous<br /> Michel
La vie rêvée des anges
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