Festival des petits films

C’est parti pour le festival du court-métrage ! Jusqu'à vendredi de petits films vont être présentés à des spectateurs tantôt médusés, tantôt interloqués, tantôt enjoués alors qu'un jury de professionnels aura pour tache de les classer du plus génial au plus banal. Pendant ce temps, mes camarades journalistes et moi-même allons nous balader, contempler, noter et grignoter, si buffet il y a. Vu comme ça, cela semble une tâche aisée. Détrompez-vous malheureux! Se balader d’un cinéma à l’autre n'est déjà pas de tout repos. Car oui, je ne vais me pointer en basket, ça ne serait pas drôle. Ce matin, j'ai opté pour les escarpins Zara qui me lassèrent les pieds à chaque foulée. Donc au bout de quelques heures passées à attendre puis à arpenter les rues, mes orteils étaient en feu. Mais je n’ai pas abandonné. J'ai survécu jusqu’à la soirée de clôture. De 14h à 19h, je n’ai pas flanché, je n’ai pas vacillé une seconde du haut de mes 10 centimètres de talons. J’ai atteint le dernier rendez-vous de la journée. L'ultime épreuve... Les dernières heures de cette interminable journée pointaient le bout de leur nez. Plus que quelques heures et j'allai enfin pouvoir retirer ces instruments de torture qui habillaient mes pieds et me reposer. Mais il reste un détail que je n'ai pas abordé : à ce moment précis cela fait 24 heures que mon estomac n'a rien absorbé de plus consistant que deux cookies ! Je meurs de faim!!! Mais bonne nouvelle un buffet est prévu. Je rêve alors aux petits-fours et autres assortiments dînatoires. Dans quelques instants, ils seront miens. C’était sans compter sur les vautours des petits-fours... Non mais sans blague, les gens deviennent fous dès l'instant où les hostilités sont ouvertes. Car oui, les tables se transforment en champs de bataille. C'est une véritable guerre qui commence. Il y en a qui se préparent de véritables sandwichs garnis avec tout ce qu'ils peuvent rassembler de comestible. D'autres engouffrent à la suite tartelettes, mini pizza ou pan-bagnat. Moi, j'ai rendu les armes. Se battre pour un morceau de pain, non merci. J'ai patienté, sans me lamenter (enfin presque) et je suis rentrée! La première journée achevée, il me reste plus qu'à écrire mon article qui sera publié demain et distribué aux visiteurs. À demain, pour de nouvelles aventures en direct du festival du court-métrage 2008...