Réflexion

On prend parfois des décisions en se disant qu’on ne fait rien de mal, au fond, que si cela nous rend heureux, que si cela nous fait du bien, il n’y a rien de mal là-dedans. Que mon copain se rassure, je ne lui avoue rien à travers ce post, c’est juste une analyse métaphysique à ma pause déjeuner. Le son de Jason Mraz dans les oreilles, une tasse de café entre mon clavier et moi-même, je réalise, après avoir englouti un paquet entier de bonbons, que la vie ça ressemble à ça. Au moment où je mâchai un à un, les fraises Tagada, je me disais qu’il fallait arrêter, que tout ce sucre allait finir dans mes cuisses et finir en définitive par creuser ma déprime.

Mais non… C’était trop bon ! À force, ça me piquait la langue, mais rien à faire. Et, en amour, c’est parfois comme ça. Ça fait mal, ça fait pleurer, mais une fois blottie dans ses bras c’est tellement bon, qu’on reste et qu’on continu. Je ne pense pas qu’à ma propre expérience, je pense à celle de toutes les filles qui m’ont avoué, des larmes aux coins des yeux: "je le déteste, mais je reste…"
Je pense à tous ces films où tu hurles à l’héroïne : « Mais casse toi, laisse le ce con!» Et devant lesquels tu te dis sûre de toi : « moi je ne me laisserais pas faire comme ça ».

Alors qu’en fait, la réalité rejoint la fiction et que c’est toujours la même histoire, le même récit, à la con, d’une pauvre fille qui court après celui qui la fait souffrir. Bref, tout ça pour dire que le sucre est mon pire ennemie et qu’en ce moment, je le considère comme mon meilleur ami, capable d’effacer de mon esprit toutes ces envies de courir prendre le premier avion pour te retrouver, t’entendre me consoler et me faire cajoler sans bouger… Je t’aime bébé…

Tu vois comme quoi tout s’arrange un jour, maintenant c’est vers l’amour que je cours. C’est vers celui qui me fait sourire au quotidien que je m’enfuis et c’est avec lui que je vois disparaître mes soucis. Merci la vie.