Et si la robe de Carla Bruni pouvait parler...

Les bulles d’une coupe de champagne éclatent. L’effluve enivrant du parfum de l’ex-mannequin l’imprègne. Des mains inconnues la frôlent. De la sueur et les cendres d’une cigarette l’atteignent et la salissent. Mais elle s’en moque. Ce ne sont que des détails. L’important, c’est que Carla s’amuse, rigole, danse parmi ses amis. Des gens qu’elle a l’habitude de côtoyer ou de nouvelles têtes.

« Mais quoi qu’il arrive, c’est avec moi qu’elle rentre tard le soir ou très tôt le matin. Ce n’est pas les hommes qui partagent sa vie une nuit ou une année qui la font sourire face au miroir. Ce n’est pas eux qui la rendent belle. C’est moi ». Ce désespoir, c’est celui d’une robe. Mais pas n’importe laquelle. C’est la tristesse ressentit par sa préférée. La plus belle et la plus ancienne pièce de mode que possède la brune longiligne. La mort dans l’âme, elle confesse être jalouse de ses nouvelles tenues. « Elles sont austères et trop strictes pour la bonne vivante qu’est Carla. Je n’ai pas rencontré la reine d’Angleterre, je n’ai pas été du voyage alors que la ridicule tunique grise a été conviée. Cet affreux bout de tissu signé Christian Dior».

Transformation funeste

Les hommes se sont succédés dans les draps de la brune, mais une seule robe a su conserver la première place. Une seule trônait dans son armoire. Jusqu’à ce jour. Jusqu’à la rencontre avec le chef de l’Etat. La robe fétiche n’a rien vu venir. « J’étais là le soir où Nicolas l’a invité au Fouquet’s. Je sens encore l’odeur forte du saumon commandé par Carla, les bruits émergeants des tables voisines ». Mais notre pièce de satin aurait dû se douter que les choses allaient changer quand une bague scintillante a enlacé le doigt de la chanteuse. « Veux-tu m’épouser ? » Quelques mots qui ont sonné le glas de la mort assurée de notre robe de cocktail. La première dame de France ne peut être sexy et glamour. Elle se doit d’être classe et distinguée.
Les années n’ont rien enlevé de l’allure de ce morceau de drapé noir. Ni la douceur de sa matière, ni sa forme allongée n’ont perdu de leur charme et pourtant, Carla a pris de la distance. Pourquoi ? Pour une raison de convenance, de code et de protocole.

Le choc

Celle qui était sa favorite croupit au fond d’un placard sombre. « Je commence à sentir le renfermé et je m’ennuie ». Quatre semaines sont passées depuis la vente aux enchères chez Christie’s du nu de la femme du Président. « Les larmes de la nouvelle mariée coulaient, je l’entendais se plaindre ». Humiliée par cette photographie qui a exhibé son corps dénudé. « Mon passé vient me hanter sans cesse ! » Hurlait t-elle dans les couloirs de son hôtel particulier dans le 16e arrondissement de Paris. Abandonné, l’accessoire de mode n’a qu’une chose à faire : penser. Elle se remémore avec nostalgie le temps des soirées de débauche. « Je vois encore leurs visages. Ceux de ces hommes affolés quand je tombais sur le sol et laissait le corps de Carla sous le regard de ses prétendants troublés.  Certains étaient violents. J’ai parfois eu peur d’être déchirée par les plus pressés ». Elle sent encore le goût fruité du vin rouge reversé par Laurent Fabius. Le froid des glaçons baladés par Mick Jagger sur le décolleté de la vedette ou encore les baisers enflammés de Vincent Perez.

Souvenirs

La rencontre entre ces deux entités ne date pas d’hier. C’est dans une boutique de Milan qu’elle s’est faite. Comme ça, par hasard. « Je sortais tout juste des ateliers Valentino, pour moi c’était le grand jour. Carla m’a vu et je lui ai tout de suite plu. Elle m’a enfilé et ne m’a jamais quitté. » Mannequin populaire et adulée, Madame Bruni ne se refusait rien. Ses courbes fines laissaient rêveuses les femmes de la planète. Les couturiers s’arrachaient ce corps parfait. Puis le temps a passé. La jeune femme quitte les podiums et passe aux plateaux télés. Une guitare dans les mains et un micro devant la bouche. C’est accompagné de la robe dessinée par le créateur italien, que la chanteuse se rend aux soirées de promotion. Les souvenirs de ces événements passés lui laissent un goût amer dans la bouche. La création Valentino sait qu’elle ne sera pas du voyage cette fois encore. Le couple présidentiel s’offre un week-end au soleil. Et elle ne sera pas soigneusement pliée dans sa valise Louis Vuitton. Elle n’apercevra pas la maison familiale du Lavandou. Et oui, le temps passe. Les goûts et les obligations changent.

Comments

[François]

Est-ce Canalblog qui merde ou vous n' avez rien écrit depuis le 24 avril et cette robe fameuse de Carla Bruni Seriez-vous une glandeuse ou bien... Alors mon p'tit il va falloir vous bouger l' train parce que là il y a le feu. Vous devez nous faire un truc sur le smoking de Yves Saint-Laurent ou un truc dans le genre parce qu'il en à sûrement beaucoup plus à nous dire. Du plus intéressant enfin, de quoi vous permettre de faire des étincelles mais grouillez-vous, dès ce matin, Saint-Laurent on va en avoir mais jusque là. C' est ma seule consolation...Je vous attends.

[Claudia]

Petit message d'une fan qui attend de nouvelles croustillantes à lire!!
Elle est votre plus grande fan mais chuuut....

[françois]

Vous nous ferez La Brosse à Cheveux de Lady Di, Le Bas Couture de Rachida Dati. Vous nous épargnerez le Chapeau de Geneviève de Fontenay et Le Sac à Main de Paris Hilton...Mais vous trouverez sûrement des choses à dire.